Comment rester concentré face à une tâche ennuyeuse ou inintéressante ?
Comment rester concentré face à une tâche ennuyeuse ou inintéressante ?
Certains cours peuvent paraître ennuyeux et certaines activités inintéressantes. Ces occupations peu attrayantes, rebutantes peuvent être de nature différente : un cours purement théorique dans une matière peu appréciée ou donné par un professeur soporifique, un long exposé présenté par des camarades, une réunion ou une conférence… Certains conseils peuvent aider à rester concentré face à ces tâches ennuyeuses.
- Replacer ce moment dans l’ensemble du programme. La mise en perspective permet de donner une direction au cerveau et de (re)trouver de l’intérêt pour les informations développées. L’idée est de placer la tâche au service d’un projet personnel et de lui donner du sens à moyen ou long terme.
- Relancer la concentration passe par des actions mentales. Être actif dans sa tête en se projetant peut passer par le fait de penser au contrôle à venir sur le sujet : quelles questions le professeur va-t-il poser à l’examen ? quelles sont les notions essentielles à retenir ?
- Prendre des notes à la main pour se reconnecter avec ce qui est dit.
- Prendre la parole : poser des questions, faire des commentaires avec des exemples ou des anecdotes personnelles, demander des précisions…
- S’autoriser une vraie pause d’une minute qui permet de reconstruire les capacités attentionnelles afin de revenir au sujet avec des ressources attentionnelles régénérées. Il est possible de décrocher volontairement, regarder par la fenêtre, respirer amplement avec une expiration longue et lente. Pendant ces « micropauses », on peut laisser l’esprit divaguer, sans effort requis : certains parlent d’« errance mentale ».
- Noter sur une feuille de papier les liens possibles entre la tâche ou le contenu avec votre vie de tous les jours, votre emploi futur, d’autres sources ou données. Quels liens pouvez-vous faire entre ce qu’il se passe ici et maintenant et vos centres d’intérêt ?
- Se lancer des défis pour relancer l’attention : être capable de répéter la phrase qui vient d’être prononcée, anticiper ce qui va être dit,
- Si c’est possible, bouger et même changer de lieu. S’il n’est pas possible de se lever, il reste envisageable d’introduire des mouvements sur place :
- Se forcer à bâiller en ouvrant au maximum la bouche
- Faire des grimaces : tirer la langue et faire des mouvements avec.
- Se masser les joues : avec les mains et les doigts (ou même une petite balle, voire un doudou), remonter jusqu’aux oreilles qu’on pourra aussi étendre en tirant vers le haut doucement.
- Suivre des yeux un objet dans différentes directions , en haut en bas, en gauche à droite, en zigzag, en spirale, en diagonale.
- Serrer et desserrer les mains consciemment et sentir que le poing se ferme puis s’ouvre
- Masser les mains : masser l’intérieur des mains et chaque doigt avec sa propre main, une balle ou encore un crayon.
- S’asseoir par terre (à même le sol, sur un tapis ou un coussin)
- Penser aux récompenses à venir pour les efforts. Se projeter dans un temps agréable donne de la motivation pour soutenir la concentration (comme le fait de retrouver des amis avec la fierté du travail accompli, aller se promener, aller au cinéma ou tout autre chose qui procure du plaisir).
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Source : Mémoire et concentration de Elisabeth Lê (éditions L’Etudiant ). Disponible en médiathèque, en librairie ou sur internet.
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