Se préparer à prendre la parole lors d’un examen oral

Se préparer à prendre la parole lors d’un examen oral

Se préparer à prendre la parole examen oral

La peur de prendre la parole en public peut déstabiliser, au point de bloquer la voix lors d’un examen oral. Les réactions comme les maux de ventre, la respiration haletante ou la transpiration sont toutefois normales et passagères. Vouloir contrôler ces manifestations corporelles, c’est les empirer : les élèves ont intérêt à faire avec, plutôt que contre.

Comment se préparer pour prendre la parole lors d’un examen oral ?

Il est nécessaire de s’entraîner le plus possible pour que les conditions de l’exercice soient parfaitement clairs dans l’esprit des étudiants (par exemple, ils pourront se chronométrer pour s’assurer de respecter le temps imposé ou se filmer).

Il est possible de pratiquer des examens oraux blancs devant les parents ou des camarades afin de prendre en compte leurs remarques et conseils.

  • La voix est-elle assez forte ?
  • Le regard est-il droit et franc ?
  • L’auditoire ressent-il de l’enthousiasme ?
  • Les examinateurs vont-ils comprendre l’introduction du sujet, l’objectif de la présentation et le plan annoncé ?
  • Y-a-t-il des tics verbaux ou corporels ?

L’importance de la voix et de la posture 

Lors de la prise de parole devant les examinateurs, il est important de porter attention à la voix et à la posture :

  • parler avec le menton en avant et les épaules en arrière, bien droit (en position assise, s’installer au fond du siège, dos contre le dossier);
  • articuler et parler fort;
  • varier le ton et le rythme (baisser la voix en fin de phrase, laisser des temps de pause entre deux phrases);
  • se tenir droit : bien campé avec les deux pieds solides au sol, mains stables, tête haute;
  • peu bouger afin de dégager une impression de calme et de ne pas parasiter le discours avec des gestes désordonnés;
  • regarder les examinateurs dans les yeux et balayer les différents examinateurs du regard.

En cas de bafouillement, mieux vaut faire une pause en silence, prendre une grande inspiration, puis continuer en souriant. Pour éviter cela et savoir bien se rattraper, il faut bien avoir travaillé la structure du texte de la prise de parole (introduction, titres et sous-titres, conclusion). Si la voix se met à trembler ou qu’un trou de mémoire surgit, il est possible de prévenir les examinateurs : « Je risque de rougir ou de perdre le fil de mes idées car je ne suis pas très à l’aise à l’oral. Je vais faire de mon mieux. »

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