Les attrimaths, un matériel idéal pour une initiation aux concepts mathématiques (et bien plus !)

Les attrimaths sont des mosaïques colorées de forme géométrique (triangle, losange, trapèze, hexagone, carré).

On peut décliner les utilisations à l’infini :

• composer des figures imaginaires,

• créer des mandalas ou des rosaces à l’envie,

• reproduire des modèles (soit sur fiche, soit à partir d’un modèle),

• découvrir et nommer les formes géométriques,

• trier les couleurs, trier les formes (pour les plus petits, des consignes pourront être les suivantes : “mets toutes les formes de carré ensemble” ou “regroupe les mosaïques rouges ensemble”… encore que je me demande si les enfants auront besoin de consignes, le tri et la catégorisation sont des choses qu’ils ont tendance à faire naturellement !)

 

A la base, les attrimaths s’utilisent à plat sur la table. Mais ma fille en a très vite dévié l’utilisation : elle a fait des constructions à la verticale ! Les attrimaths permettent vraiment une grande variété de jeux et de constructions

L’avantage est que les attrimaths pourront accompagner les enfants pendant une longue période de temps : à partir de 4/5 ans (je prends moi-même beaucoup de plaisir à créer des mandalas à partir d’attrimaths pour un moment presque méditatif 🙂 ).

L’intérêt des attrimaths en classe et à la maison

• Initiation aux notions géométriques

Les enfants seront amenés à nommer les formes, à les reconnaître, à comprendre comment elles s’emboîtent. Ils découvriront les notions d’angle, d’axe ou encore de symétrie par la même occasion.

 

• Travail sur la motricité fine

L’imbrication des mosaïques demande de la patience, de la précision et de l’adresse.

 

• Créativité

L’enfant pourra laisser libre cours à son imagination pour réaliser des compositions libres et détourner l’usage des attrimaths à l’infini.

 

• Apprendre à reproduire selon un modèle

Reproduire selon un modèle nécessite de savoir lire un plan. La difficulté pourra varier selon que le modèle fait apparaître les bordures de chaque attrimaths (comme sur la photo ci-dessous) ou bien seulement la forme finale pleine.

Le sens de l’observation est grandement stimulé et l’enfant sera amené à se creuser la tête… j’avoue que les adultes aussi ! J’ai essayé de reproduire un canard avec le modèle sans les traits de construction et je n’ai pas réussi !

La plupart des attrimaths sont vendus avec des modèles dans le commerce mais vous pourrez aussi trouver des modèles à imprimer en grandeur réelle sur internet (en tapant “fiches attrimaths” dans votre moteur de recherche). Les modèles grandeur réelle permettent de travailler le repérage dans l’espace avec les plus jeunes.

 

• Possibilité d’introduire des notions de symétrie

J’ai travaillé la symétrie à l’aide de miroirs et d’attrimaths avec une enfant en CM2. Cela permet d’observer le reflet dans le miroir et de comprendre le principe de symétrie (j’avais plaqué le miroir contre une surface à la verticale et placé des attrimaths contre pour qu’ils se reflètent dedans). Il est ensuite possible de demander aux enfants de reproduire des figures par symétrie à partir d’attrimaths disposés d’un côté d’un trait.

Certains boutiques vendent même des miroirs d’angle pour travailler explicitement la symétrie à l’aide d’attrimaths.

 

Les attrimaths sont disponibles en magasins de jouets, en grande surface ou sur internet.

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J’ai acheté les nôtres en plastique (je pensais les prendre en bois mais, une fois reçus, ma fille n’a pas voulu les remplacer par des attrimaths en bois. Au final, il y a même plus de possibilités car les nôtres tiennent à la verticale alors que ceux en bois glissent). Voici donc ceux que nous avons à la maison (125 pièces ou 250 pièces, avec 3 fichiers de modèles) :

Si vous préférez ceux en bois, voici une sélection :

– avec fichier de modèles

– sans modèles

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