10 phrases décourageantes et critiques que les enfants peuvent se dire avec des alternatives qui encouragent la métacognition et un état d’esprit de développement
10 phrases décourageantes et critiques que les enfants peuvent se dire avec des alternatives qui encouragent la métacognition et un état d’esprit de développement
Quand un enfant se montre découragé et impuissant avec des phrases du type “Je ne sais pas faire”, il est possible d’accueillir dans un premier temps ce qu’il ressent et pense en validant son ressenti : “Oui, c’est vrai que c’est difficile à vivre quand on voudrait y arriver mais qu’on n’y arrive pas. Ça te donne envie de pleurer à l’idée de faire des erreurs ? Tu as honte d’avoir échoué ? C’est réellement décourageant et même enrageant !”
Quand l’enfant se sent rejoint et compris, il est possible de passer dans un deuxième temps au recadrage des pensées et à l’élaboration de stratégies efficaces. A cet effet, je vous propose 10 phrases décourageantes et critiques que les enfants peuvent se dire avec des alternatives qui encouragent la métacognition et un état d’esprit de développement.
- Je suis mauvais en maths. -> Je suis en train d’apprendre.
- J’ai raté la dernière fois que j’ai essayé. -> Voici ce que j’ai appris la dernière fois que j’ai essayé :… Je vais utiliser ces informations pour ne pas refaire les mêmes erreurs.
- Je n’y arriverai jamais. -> C’est vrai que c’est difficile. Cela va me demander du temps et du travail pour élaborer des stratégies efficaces et apprendre petit à petit.
- Je suis découragé. -> Est-ce que je préfère continuer à essayer autrement ou est-ce que je préfère demander de l’aide ?
- Je n’en suis pas capable. -> Je vais faire une pause et je réessayerai plus tard avec des nouvelles idées.
- Ce n’est pas la peine d’essayer. -> C’est vrai que je suis frustré et que j’aimerais réussir du premier coup. Cela raconte que cela me tient à coeur de bien faire les choses.
- Je ne sais pas faire. -> Quelle est LA partie difficile ? Comment surmonter cette partie précise ?
- C’est trop difficile. -> Voici ce que j’ai déjà fait : … Quelle est la prochaine petite étape ? Comment vais-je m’y prendre ?
- J’ai peur d’essayer. -> Si je savais déjà faire, qu’est-ce que cela me permettrait ? qu’est-ce que cela dit sur ce qui compte pour moi ? La peur de rater, c’est le désir de bien faire.
- J’ai fait des fautes. -> Les erreurs sont la manière d’apprendre du cerveau humain et, si les crayons ont des gommes à leur bout, c’est justement pour pouvoir se corriger.
Se connecter émotionnellement puis recarder les pensées aide l’enfant à identifier ce qu’il peut faire pour apprendre. Souvent, il s’agit d’une petite chose qu’il n’arrive pas (et non pas toute la tâche). Une fois cette petite chose identifiée, il est possible d’élaborer des stratégies pour surmonter les difficultés isolées. La plupart du temps, les enfants ont besoin de réaliser qu’ils ont déjà beaucoup accompli et que le chemin qu’il reste à parcourir n’est pas si imposant qu’ils le pensent. Une idée à garder en tête est d’envisager une tâche comme une série de petits pas, dont certains ont déjà été réalisés. De plus, les enfants peuvent envisager l’apprentissage comme un processus à long terme à leur portée avec du temps, du travail et du tâtonnement par essais/ erreurs.
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