8 exemples pour passer de la négation des émotions difficiles à l’accueil des ces mêmes émotions chez les enfants

8 exemples pour passer de la négation des émotions difficiles à l’accueil des ces mêmes émotions chez les enfants

Un enfant déçu, triste, apeuré, en colère a surtout besoin de se sentir compris et cru dans ses émotions. Il n’a pas besoin de solution ou d’avis car les émotions ne peuvent pas être réparées ni balayées par des conseils. Par exemple, la déception des enfants n’est pas quelque chose que les adultes doivent contrôler ou éliminer mais plutôt quelque chose à accompagner.

Quand un enfant est en proie à des émotions difficiles, il n’est pas aidant de lui dire que ce n’est pas si difficile ou que ça va s’arranger. Dire “c’est pas grave !” ou “sois fort !” nie le vécu de l’enfant et empêche la décharge de l’émotion. Quand un enfant est déçu, triste ou angoissé par des difficultés qu’il ne se sent pas capable d’affronter, c’est réellement douloureux pour lui. Quand un adulte (parent ou enseignant) nie ou minimise les émotions d’un enfant, ce dernier peut se sentir coupable de ressentir ce qu’il ressent. Nier les émotions difficiles n’empêche pas les enfants de ressentir de la peur, de la tristesse, de la frustration ou de la déception mais cela leur apprend à souffrir en silence. Au contraire, les enfants ont les capacités de surmonter leur frustration et leur déception quand on laisse leurs émotions jouer leur rôle réparateur.

Cela peut sembler contre-productif mais, quand les adultes accueillent et valident les émotions douloureuses, les enfants apprennent à vivre avec elles et à prendre en compte leurs messages. Quand les enfants se sentent compris et rejoints, ils peuvent s’apaiser et passer à la recherche de solutions et, éventuellement, se montrer disposés à demander conseils aux adultes.

Voici 8 exemples pour passer de la négation des émotions difficiles à l’accueil des ces mêmes émotions chez les enfants :

  1. Mais non, ce n’est pas difficile -> Je crois que je comprends pourquoi tu te sens mal. C’est nouveau et c’est différent de ce que tu as l’habitude de faire.
  2. Mais non, ça ne fait pas peur -> C’est normal d’avoir peur quand on fait quelque chose pour la première fois. Tu as déjà fait face à des défis dans le passé et tu peux trouver les ressources pour faire face aux difficultés.
  3. Sois fort/ forte ! -> C’est vrai, tu ressens de la peur et de la tristesse. C’est réellement difficile et tu risques de rencontrer des difficultés qui te demanderont du courage et des efforts. Je suis là si tu as besoin de moi.
  4. Ça va passer. -> Ça doit être difficile de te sentir ainsi. Est-ce que tu as besoin juste d’écoute ou aussi de conseils ?
  5. Il ne faut pas abandonner, continue ! -> Tu as le droit d’avoir des coups de mou. Ils te signalent qu’il est temps de ralentir ou de procéder à des changements. Est-ce que cela t’aiderait de faire une pause et de réessayer plus tard avec des nouvelles idées ?
  6. Ça va s’arranger. -> Tout semble tellement décevant là maintenant. Tu as l’impression que tu n’y arriveras jamais et ça te décourage.
  7. Tout va bien se passer. -> C’est vrai que tu es frustré et que tu aimerais réussir du premier coup. Cela raconte que cela te tient à coeur de bien faire les choses.
  8. Si tu travaillais plus, tu y arriverais. -> Quand on est bloqué, les efforts ne suffisent pas toujours. Si tu sens tes limites, tu peux demander de l’aide et chercher des ressources pour élaborer d’autres stratégies. Comment améliorer ce résultat ? Qu’est-ce qui pourrait t’aider à progresser ?

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