Un exemple de programme de révisions pour les étudiants

Un exemple de programme de révisions pour les étudiants

exemple programme révisions pour étudiants

S’engager dans un travail de révisions est exigeant : il faut démarrer la réalisation d’une tâche, c’est-à-dire “s’y mettre”; il faut rester actif, c’est-à-dire limiter les dégâts d’une distraction; et il faut se réengager dans la tâche, c’est-à-dire s’y replonger. Pour faciliter ce processus de révisions, il est possible d’utiliser des outils de gestion du temps et de s’astreindre à des durées de travail courtes qui sont programmées à l’avance.

Dans son livre Mémoire et concentration, Elisabeth Lê propose de découper les séances de révisions en séquences de 15 à 30 minutes avec l’objectif impératif d’avoir accompli tout le travail prévu une fois le temps imparti écoulé. Elisabeth Lê suggère un exemple de programme pour un étudiant :

  • Avant tout, couper les notifications sur les écrans et même éteindre le téléphone.

 

 

 

  • 10 minutes de pause obligatoire

 

  • 15 à 30 minutes de travail actif à l’écrit : noter le plan d’un travail à rendre, rédiger une partie d’une dissertation, effectuer un ou plusieurs exercices, mettre au propre un compte rendu de travaux pratiques…

 

  • 10 à 15 minutes de travail nécessitant moins de concentration : programmer l’organisation d’un travail de groupe, répondre à des messages, de la lecture en anglais…

 

Les tâches de ce programme de révisions sont le plus possible programmées et un minuteur sonore peut être utilisé pour marquer la fin de chaque séquence. L’objectif de ce programme est de devenir capable de se rendre mentalement disponible le plus vite possible.

Fractionner les grandes tâches en petites missions

Ce programme de révisions nécessite d’avoir une vision précise de chaque tâche à réaliser. Il s’agit de découper une tâche ou un exercice en petites missions. En fractionnant la rédaction d’un écrit, que ce soit une dissertation ou un rapport, la tâche est moins imposante : la motivation et la concentration sont favorisées.

Exemple pour la rédaction d’un rapport : lister tout ce qu’il y a « à faire de manière explicite.
•Définir le sujet et écrire de manière très globale ce que l’on veut montrer ;
•Trouver et comprendre les définitions des mots du sujet ;
•Compiler des documents sur le sujet ;
•Lire et comprendre ces documents en prenant des notes et en synthétisant les idées à réutiliser ;
•Rédiger la problématique ;
•Donner des axes de réponse ;
•Effectuer des recherches sur l’axe 1 ; idem pour l’axe 2, 3, et plus s’il s’agit d’un gros travail de sources ;
•Reprendre la problématique et l’ajuster ;
•Construire un plan ;
•Rédiger les parties et sous-parties les unes après les autres en séquences de travail bien définies ;
•Relire et corriger chaque fois qu’une partie semble aboutie ;
•Rédiger l’introduction ;
•Rédiger la conclusion ;
•Rassembler les annexes ;
•Réaliser une table des matières ;
•Construire un glossaire ;
•Mettre en forme définitive ;
•Relire l’ensemble ;
•Demander une relecture par un ami, un professionnel ou autre ;
•Imprimer si nécessaire.

Une sous-tâche essentielle sera de programmer dans l’agenda l’ensemble de ces petites missions pour tenir les délais. Chacune de ces petites missions est relativement rapide, et peut être intégrée dans un programme répartir sur plusieurs semaines.

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Source : Mémoire et concentration de Elisabeth Lê (éditions L’Etudiant ). Disponible en médiathèque, en librairie ou sur internet.

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