Bien gérer le temps pour réussir un examen

Pour bien gérer le temps et maximiser les chances de réussite à un examen (du type brevet des collèges ou baccalauréat), il peut être judicieux d’avoir un planning temporel mental à suivre en fonction du temps total de l’épreuve et du nombre de questions posées, ainsi que de leur nature (simple QCM, questions appelant des réponses courtes, commentaire de texte ou rédaction nécessitant plus de temps).

Dans leur livre Apprendre vite et bien, Olav Schewe et Barbara Oakley conseillent de gérer le temps en vérifiant l’heure plusieurs fois pendant l’examen. Les élèves peuvent par exemple adopter l’approche qui consiste à diviser la durée totale de l’épreuve par le nombre de questions , en accordant un peu plus de temps aux questions qui valent plus de points. Cela donne une idée approximative du temps à passer sur chaque question et de la nécessité de passer à la question suivante si ce temps est dépassé, ou bien de déterminer quelle question abandonner en cas de pénurie de temps. Ainsi, si l’épreuve est constituée de 60 minutes et qu’elle présente dix questions, cela donne donc six minutes par question. Lorsque la moitié du temps s’est écoulée, il faudra avoir terminé au minimum cinq ou six questions.

Les élèves qui n’arrivent pas à répondre dans les temps se privent de points car, même si la réponse rédigée pour certaines questions est excellent, il y a peu de chances que cela suffise à compenser des réponses incomplètes ou totalement absentes à d’autres questions.

Aucune question ne doit vous accaparer totalement. – Olav Schewe et Barbara Oakley

A l’inverse, ce planning temporel mental permet de se donner plus de temps en cas de réponses courtes et de creuser dans les souvenirs ou dans les documents de l’épreuve afin de compléter une première réponse lacunaire.

Activer le mode diffus pour mieux gérer le temps et réussir un examen

Olav Schewe et Barbara Oakley proposent de commencer par ce qui semble le plus difficile et de ne travailler sur ce problème que quelques minutes, avant de s’arrêter en cas de blocage et de passer à un problème plus simple. Le mode diffus peut alors travailler en arrière-plan sur le problème plus difficile. En effet, il existe deux modes de pensée différents chez les humains :

• Le mode concentré est un mode de concentration intense sur une tâche précise. Ce mode permet deux choses :
  • travailler sur des problèmes déjà abordés, de plus en plus difficiles,
  • transférer du contenu complexe (sur lequel on bloque malgré l’entraînement et la réflexion) dans le cerveau, afin que les difficultés soient traitées par l’autre mode de pensée (le mode diffus).
• Le mode diffus permet de comprendre de nouveaux défis dans un domaine étudié. Le mode diffus permet la création de liens entre différentes régions du cerveau qui ne sont pas habituellement reliées entre elles, à travers une prise de recul, de hauteur. Il faut d’abord se concentrer intensément sur un problème, chercher des solutions, faire des exercices difficiles, se poser des questions, analyser le sujet, définir les concepts… avant de “décrocher” pour mettre à profit le mode diffus qui sera activé de manière inconsciente en faisant autre chose de plus facile.

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Source : Apprendre vite et bien – Les meilleures techniques des neurosciences pour booster son cerveau de Olav Schewe et Barbara Oakley (éditions First). Disponible en médiathèque, en librairie ou sur internet.

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