6 astuces pour faciliter les apprentissages pendant les devoirs

1.La lecture à voix haute pour une meilleure compréhension

Certains enfants ont du mal à comprendre une consigne quand ils la lisent dans leur tête. Il est alors possible de la leur lire ou bien de les inviter à la lire à voix haute (ou bien à chuchoter en classe). Donner une forme auditive à la consigne permet aux enfants de mieux la traiter.

Lire aussi : Apprendre à voix haute : un travail souvent négligé mais efficace

 

2.Passer par l’oral avant d’écrire

Certains enfants se trouvent en quelque sorte “bloqués” quand ils doivent écrire. Ils peuvent alors passer par l’oral pour remettre leurs idées en ordre. On peut conseiller aux enfants de faire comme s’ils s’adressaient à leurs copains et leur expliquaient ce qu’ils voulaient dire. Dans ce cas, l’enfant peut alors s’appuyer sur la pensée déployée à l’oral pour écrire.

Idem pour la conjugaison : si les enfants savent parler, ils savent conjuguer (dans le sens où ils sont capables de trouver la forme conjuguée qu’il leur restera à écrire). Quand un enfant a du mal à trouver la forme conjuguée d’un verbe, il peut inventer une phrase orale (voire une petite histoire) à la personne et au temps requis. La forme conjuguée viendra alors naturellement à l’oral.

 

3.En géographie : passer les cartes en volume

Les cartes à plat demandent un effort d’abstraction aux élèves et leur proposer de passer en volume peut les aider à imaginer à quoi la réalité ressemble. Des applications sur tablette ou des logiciels permettent de visualiser des lieux dans le monde en 3D.

Il est également possible d’imprimer une carte vierge et de créer les reliefs en pâte à modeler (fleuves, montagnes…) -> un exemple à ce lien.

La pédagogie Montessori propose d’ailleurs la découverte des paysages à travers le toucher (globe en relief, création de formations géographiques en argile…).

 

4.En histoire :  créer des liens entre les idées avec une carte mentale

Les leçons d’histoire se prêtent particulièrement bien à la création de cartes mentales pour une vue globale. Une bonne compréhension de l’Histoire passe par la mise en lien des éléments étudiés, notamment les événements, les personnages et les dates.

-> Des exemples de cartes mentales en histoire :

• Carte mentale en histoire : l’organisation des premières sociétés humaines (sixième)
• Histoire au collège : carte mentale sur la Rome antique, du mythe à la domination 
• Histoire au collège : carte mentale des échanges en Méditerranée au XIIe siècle (5ème)

 

5.La lecture : s’approprier une histoire

Il est possible de proposer à l’enfant d’écrire à l’auteur ou à la maison d’édition du livre qu’il doit lire dans le cadre scolaire pour partager son expérience de lecteur (ce qu’il a aimé dans le livre, ce qu’il n’a pas aimé, les émotions qu’il a ressenties, les idées que le récit a fait émerger en lui…). Cet objectif donne une autre dimension à la lecture car l’enfant (ou adolescent) devient acteur de sa lecture et s’inscrit dans une démarche de partage de sa propre expérience.

Pour aller plus loin : Compréhension de texte : comment activer des images mentales pour mieux saisir le sens de l’histoire ?

 

6.Les mathématiques : passer par la vue et la manipulation

La manipulation est utile pour la découverte des mathématiques. Ainsi, les nombres pairs et impairs peuvent être abordés à travers la manipulation et des propriétés visuelles. Dans un nombre pair, les unités peuvent être regroupées en deux colonnes de même taille. Dans un nombre impair, les unités ne peuvent pas être regroupées en deux colonnes de même taille car il y a toujours une unité qui reste seule.

De même, les signes de comparaison et le signe égal peuvent être abordés par la manipulation. Il est possible de prendre quatre cailloux et d’en faire deux tas posés sur une surface plane. Un bâton sera utilisé pour recouvrir les tas. Plusieurs combinaisons sont possibles :

• un caillou seul à gauche et trois cailloux à droite : le bâton penche à gauche et forme le signe “plus petit que” avec le sol
• deux cailloux à gauche et à droite : le bâton est en équilibre et forme le signe “égal” avec le sol
• trois cailloux à gauche et un caillou à droite : le bâton penche à droite et forme le signe “plus grand que” avec le sol

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