35 phrases puissantes à partager avec les enfants pour dépasser la peur de l’échec et de l’erreur

35 phrases puissantes à partager avec les enfants pour dépasser la peur de l’échec et de l’erreur

dépasser peur de l'erreur

Comment dépasser la peur de l’échec ? Quand un enfant se montre découragé et impuissant avec des phrases du type “Je ne sais pas faire”, il est possible d’accueillir dans un premier temps ce qu’il ressent et pense en validant son ressenti : “Oui, c’est vrai que c’est difficile à vivre quand on voudrait y arriver mais qu’on n’y arrive pas. Ça te donne envie de pleurer à l’idée de faire des erreurs ? Tu as honte d’avoir échoué ? C’est réellement décourageant et même enrageant !”

Quand l’enfant se sent rejoint et compris, il est possible de passer dans un deuxième temps au recadrage des pensées et à l’élaboration de stratégies efficaces. A cet effet, je vous propose 35 phrases pour favoriser la métacognition et létat d’esprit de développement chez les enfants et adolescents. L’objectif est de dépasser la peur de l’erreur et de les encourager à relever des défis.

Les enfants avec l’état d’esprit fixe veulent s’assurer qu’ils réussissent. Les gens intelligents devraient toujours réussir. Mais pour des enfants avec l’état d’esprit de développement, le succès concerne le développement personnel. Il porte sur le fait de devenir plus intelligent. – Carol Dweck

 

Insister sur le temps que prennent les apprentissages

Sois patient(e), l’apprentissage demande beaucoup de temps et de pratique.

Cette étape demande beaucoup d’adaptation et d’apprentissage. Cela peut prendre du temps avant que tu commences à prendre du plaisir à consentir des efforts.

Quelles compétences n’avais-tu pas la semaine dernière/ le mois dernier/ l’année dernière et que tu as aujourd’hui grâce à la pratique que tu y as consacrée ?

Cela prend du temps pour que le potentiel fleurisse. Tu n’as pas besoin d’être parfait(e) tout de suite.

 

L’inévitable place de l’erreur dans les apprentissages (pour dépasser la peur de l’échec)

Les échecs sont instructifs : ils sont un appel à s’améliorer et apprendre.

Ton travail est d’apprendre à partir de tes erreurs et de tes échecs, et même des critiques qu’on t’adresse.

Qu’as-tu appris aujourd’hui ?

Quelle erreur as-tu faite aujourd’hui ? Qu’en as-tu appris ?

Tu n’as pas en train d’échouer, tu es en train d’apprendre.

Cet échec représente un défi et une opportunité. Comment vas-tu t’y prendre pour en tirer profit ?

L’échec peut être douloureux mais il ne te définit pas. C’est un problème auquel il faut faire face, qu’il faut traiter et duquel il faut apprendre. Une action (j’ai échoué) n’est pas une identité (je suis nul(le)).

Tu peux toujours apprendre de tes erreurs, sauf si tu les nies et que tu les attribues à des causalités externes.

 

La compétition doit se faire seulement contre soi-même 

Cela ne doit pas te gêner de perdre tant que tu vois une amélioration ou que tu sens que tu as fait aussi bien que tu pouvais.

La réussite personnelle, c’est faire tout son possible pour devenir meilleur(e).

Donne toi à fond et sois fier(e) de la manière dont tu t’accroches.

Etre le/la meilleur(e) que tu puisses être, c’est encore le plus important.

Si tu sais que tu as donné tout ce que tu pouvais, tu seras toujours un(e) gagnant(e).

Allume le feu en toi-même et cherche toujours à t’améliorer.

Tu peux prendre plaisir dans le simple fait de progresser.

 

Pas d’apprentissage sans efforts

Certains ne veulent pas se préparer mais juste performer, être meilleur que les autres. D’autres personnes veulent d’abord s’entraîner des centaines de fois. Tu peux être dans le deuxième groupe.

Tes efforts, ton travail sont une raison d’être fier(e).

Tu peux aimer réussir et gagner, mais ce qui doit le plus compter pour toi, c’est l’effort que tu consens même quand tu échoues ou perds.

A quoi as-tu consacré des efforts aujourd’hui ?

L’effort est précisément ce qui te rend intelligent(e) ou doué(e).

Les qualités humaines, telles que les compétences intellectuelles, peuvent être cultivées par l’effort.

L’échec n’est pas le signe d’un manque d’intelligence mais c’est un manque d’expérience qui peut être surmonté par du travail, des efforts et de la motivation.

 

Le pouvoir personnel et la responsabilité individuelle dans le processus d’apprentissage

Tu as le contrôle de tes capacités et de ta motivation.

Tu n’es pas déterminé(e) par le fait d’avoir gagné ou perdu. Tu peux aller de l’avant avec ce que tu as.

Vas y, fais en sorte que ça se réalise, développe tes connaissances et poursuis ton rêve.

Ne te préoccupe pas tant d’être intelligent(e) et d’éviter les échecs. Cela peut devenir auto destructeur. Commence à étudier et continue à t’améliorer.

Pense à ton objectif et à ce que tu pourrais faire pour le garder en vue : quelles mesures peux-tu prendre pour t’aider à réussir ? quelles informations pourrais-tu recueillir pour apprendre à partir de cette expérience ?

Des plans concrets concernant quand, et comment tu vas faire quelque chose amène à des niveaux de persévérance vraiment élevés qui, évidemment, augmentent les chances de réussite.

Le résultat à un test n’a pas le pouvoir de te définir.

Tu peux apprécier ce que tu fais indépendamment des résultats. Et en même temps, s’attaquer à des problèmes, planifier de nouvelles solutions, travailler sur des questions importantes permet d’améliorer tes résultats.

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Source : Osez réussir ! Changez d’état d’esprit de Carol Dweck (éditions Mardaga). Disponible en médiathèque, en librairie ou en ecommerce.