Comprendre les enfants TSA (porteurs de troubles du spectre de l’autisme)

Le cerveau des enfants TSA

Le cerveau des enfants avec un trouble du spectre autistique (TSA) fonctionne différemment, de telle façon qu’ils ne perçoivent pas le monde comme les personnes neurotypiques. Chez les personnes autistes, le cerveau est en quelque sorte visuel. En conséquence, cela leur demande des efforts pour parler et ils ont un temps de latence pour comprendre des consignes verbales. Les enfants TSA sont caractérisés par des particularités sensorielles. En maternelle (et plus tard), on ne peut pas passer outre l’aspect sensoriel dans le cadre de l’accompagnement des élèves TSA. Les enfants autistes ne se ressemblent pas tous car ils ont chacun un profil différent. Il est donc nécessaire de s’adapter aux besoins de chaque enfant autiste en maternelle.  Ce qui aide le plus les enfants est la prévisibilité et les routines.

Les particularités des enfants porteurs de troubles du spectre de l’autisme

En tant qu’enseignant et AESH, il est aidant de connaître les particularités des enfants TSA. Il en découle des compétences utiles pour accompagner un élève autiste à l’école. L’autisme est marqué par une dyade : 

• Troubles de la communication sociale :
  • Troubles des interactions
  • Troubles de la communication
  • Absence de réciprocité sociale ou émotionnelle
• Comportements restreints et jeux répétitifs
  • Stéréotypies /intérêts restreints…
  • Rigidité, intolérance au changement

D’autres symptômes peuvent être associés, comme des troubles psychomoteurs (inhibition ou agitation motrice, troubles du tonus, maladresse…), des particularités sensorielles (hyper / hypo sensibilité), de l’automutilation, des troubles alimentaires ou encore des troubles du sommeil.

Je vous propose un visuel pour comprendre comment peuvent se manifester les troubles du spectre de l’autisme.

Des compétences de communication sont utiles pour les enseignants et les AESH qui accompagnent les enfants TSA :

• Limiter le débit verbal (parler lentement sans pour autant adopter une posture humiliante ou surplombante)
• Formuler des phrases courtes (privilégier une seule consigne à la fois)
• Éviter de parler si l’enfant réalise une tâche
• Permettre un temps de latence avant la réponse de l’enfant
• Utiliser la forme affirmative (dire ce qu’on attend plutôt que ce qu’on ne veut pas)
• Éviter les expressions imagées (comme « il pleut des cordes » ou « je donne ma langue au chat »)
• Appuyer les demandes verbales d’images ou de pictos

Pour aller au-delà de la communication -> AESH : 20 compétences à développer pour accompagner un élève autiste en maternelle

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Ma recommandation lecture pour comprendre les enfants TSA : Neurotribus : un livre passionnant et complet sur l’histoire de l’autisme.

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