Comment réussir un contrôle ?

Comment réussir un contrôle ?

Comment réussir un contrôle

De nombreux élèves se demandent comment réussir un contrôle. Il se peut que le travail anticipé apparaisse énorme et démoralisant, si bien que les élèves ne savent pas comment s’y prendre. D’autres élèves peuvent avoir l’impression de travailler, de passer beaucoup de temps à apprendre leurs leçons en prévisions des contrôles mais obtenir des notes qui ne sont pas à la hauteur des efforts. 

Il existe pourtant des stratégies efficaces pour réussir un contrôle. Ces stratégies de révisions portent sur trois points clés : 

  1. La planification des séances : établir un planning de révision.
  2. Les méthodes d’apprentissage : adopter une mémorisation active.
  3. Le projet : faire un pont avec le futur.

3 stratégies pour réussir un contrôle

1.Répéter

L’idée est de réaliser les supports de révisions en amont, dès que la date du contrôle est connue, sans attendre la veille.

Il paraît important d’amorcer le travail de révisions au moins dix jours avant le contrôle. Réussir un contrôle est grandement favorisé par l’établissement d’un planning de révisions détaillé et anticipé :

  • bien connaître la date du contrôle à l’avance;
  • à J-10, travailler le contenu du cours et identifier les essentiels, c’est-à-dire les éléments clés (ce que le professeur a dit d’apprendre par coeur ou de savoir refaire);
  • à J-7, reprendre les essentiels;
  • idem à J-4 et J-1.

S’appuyer sur le principe des intervalles réguliers (ou “spaced learning”) est une manière d’augmenter les chances de réussite à un contrôle.

2.Apprendre activement

Apprendre activement, c’est transformer les éléments de la leçon : dessiner, créer des schémas, faire des textes à trou, s’enregistrer à l’oral… Les supports créés serviront aux révisions des derniers jours car la compréhension et les efforts de mise en mémoire auront été effectués du fait même de la préparation anticipée de ces supports.

 La mémorisation active peut passer par le fait de :

  • se poser des questions à soi-même,
  • reformuler à haute voix avec ses propres mots sans le support sous les yeux,
  • refaire des exercices,
  • créer des schémas, une carte mentale de la leçon, des flash cards,
  • trouver des exemples autres que ceux du cours.

Avoir la sensation de savoir la leçon ne suffit pas pour réussir un contrôle car il existe des indices contextuels qui aident à restituer des informations. Ces indices peuvent être un mot écrit en rouge dans la leçon, une image, un retour à la ligne dans le texte, ou encore une phrases soulignée. Le problème intervient quand ces indices disparaissent (ce qui est le cas en situation de contrôle en classe car la leçon ne peut plus être regardée). Par exemple, avoir l’illusion de savoir, c’est être capable de réciter une leçon avec le cahier ouvert car on voit les titres et sous-titres en couleur, mais ne plus être capable de la réciter avec le cahier fermé. La restitution orale ou écrite SANS la leçon sous les yeux NI l’avoir relue avant est donc une aide efficace pour s’assurer de connaître la leçon sur laquelle portera le contrôle en classe. Le cours sera relu seulement pour corriger les réponses aux questions inventées.

3.Se mettre en projet

Il est utile de regarder le dernier contrôle dans la matière étudiée pour en décortiquer la structure et anticiper les questions du contrôle à venir. Par exemple, le contrôle peut s’organiser comme suit : 2 ou 3 questions de cours, des exercices calqués sur ce qui avait été fait en classe, un exercice plus difficile. Les éléments à maîtriser parfaitement pourront en être déduits pour assurer un maximum de points.

Le travail de révision sera orienté en fonction des attentes identifiées. Par exemple :

  • reprendre des exercices fait en classe en modifiant les nombres dans les énoncés,
  • poser quelques questions de cours avec la leçon sous les yeux pour montrer qu’il n’y a pas de piège, car toutes les réponses sont écrites dans la leçon.

Pour réussir un contrôle, il ne faut donc pas se contenter de livrer la leçon telle quelle. Il est plus efficace de bien savoir à quoi ressemblera le contrôle (quel type de question ? combien de questions en tout ? quels exercices ont été donnés les fois précédentes ?). C’est la raison pour laquelle les professeurs insistent sur l’importance des entraînements à partir des sujets des exercices faits en classe ou des annales.

Raisonner en terme de projet favorise la mémorisation et la sollicitation des informations au moment voulu lors du contrôle :

  • au moment de travailler la leçon la veille au soir, donner la “mission” au cerveau de retenir les informations pour le lendemain

L’élève peut se dire une phrase du type : “Je veux que mon cerveau mémorise les informations que je vais lire pendant la nuit et pouvoir m’en resservir demain matin pendant l’évaluation de maths sur les fractions et l’écriture décimale.”

  • avant d’entrer dans la salle où aura lieu le contrôle, se faire le film de ce qui va se passer

Avant d’entrer dans la salle de classe, l’élève pourrait prendre un moment pour se dire : “Je vais entrer dans cette salle pour réussir un contrôle de maths. Celui-ci va porter sur les fractions et l’écriture décimale. Je vais m’asseoir, je vais lire les consignes calmement, je vais commencer par les questions de cours que je maîtrise parfaitement puis par les questions qui ressemblent aux exercices que j’ai bien travaillés.”

 

En conclusion : être bien préparé pour réussir un contrôle, c’est acquérir une vision globale du sujet du contrôle en identifiant la structure du cours (l’articulation des idées), en faisant des liens ou en ayant recours à des actions sur le contenu à mémoriser (trouver ses propres exemples; redire avec ses mots; inventer des métaphores et des comparaison; transformer du texte en schéma; refaire plusieurs exercices). Anticiper les questions et visualiser les conditions du contrôle favorise également la réussite.