4 conséquences de la peur de l’échec (et comment les surmonter)
4 conséquences néfastes de la peur de l’échec (et comment les surmonter)
Apprendre, c’est comprendre pourquoi on se trompe ! C’est parce que je me trompe que je suis en train d’apprendre. Les erreurs et les échecs sont des leviers de progression.
L’erreur n’est pas seulement l’effet de l’ignorance, de l’incertitude, du hasard […] , mais l’effet d’une connaissance antérieure, qui avait son intérêt, ses succès, et qui, maintenant, se révèle fausse ou simplement inadaptée. – G. Brousseau (didacticien des mathématiques)
Si les enfants considèrent les erreurs et les échecs comme des marques de faiblesse, alors ils auront tendance à se sentir inadéquats et découragés alors qu’intégrer les échecs dans le processus d’apprentissage permet de les assumer et d’en faire un exercice enrichissant : “Je me demande ce que je vais apprendre de cette erreur.”
Voici 4 conséquences néfastes de la peur de l’échec et de l’erreur chez les enfants et adolescents.
1. L’intolérance
Nous gagnerions à enseigner à nos enfants qu’il existe autant de normes que de cultures. Ce qui est vrai ou juste peut ne pas l’être dans une autre culture, dans une autre langue.
2. La mauvaise estime de soi
Dans son TedX, Claire Bondel regrette que sa fille répétait souvent au sujet de l’école “Je suis fatiguée d’avoir peur de me tromper”. A 9 ans, elle avait déjà l’impression que ça ne servait à rien d’essayer de changer les choses. Un déclic a eu lieu quand une amie lui a dit :” Je ne comprends pas, tu avais pourtant de bonnes notes dans ton autre école avant.”
Le travail pour se convaincre qu’on est capable de réussir (enfant ou adulte) est long et nécessite un déclic. Ce déclic, cette prise de conscience peut passer par la valorisation :
- des réussites même partielles,
- des progrès (même infimes),
- des qualités, des atouts de chacun.
>>> Pour aller plus loin : L’extraordinaire pouvoir de croire qu’on peut s’améliorer : quand un “pas encore” change la vie !
3. La manque d’autonomie
A l’école, un adulte (l’enseignant) contrôle toujours le travail en fin de chaîne. On peut donner la possibilité aux enfants de détecter leurs erreurs tous seuls et de les corriger, pour comprendre, pour progresser, pour se faire plaisir.
>>>Pour aller plus loin : Comment pratiquer l’évaluation positive (à l’école et à la maison) ?
4. Le manque de persévérance, conséquence de la peur de l’échec
Les enfants peuvent apprendre à surmonter leurs échecs, à en faire des forces, des points d’appui pour recommencer différemment. Les enfants ont le droit de se tromper, ils en ont même le devoir !
>>>Pour aller plus loin : Une nouvelle psychologie de la réussite : 7 clés pour la réussite de tous les enfants