Les cahiers Kumon pour s’entraîner en calculs (fiches pour l’acquisition des automatismes nécessaires en calcul)
Les cahiers Kumon pour s’entraîner en calculs (fiches pour l’acquisition des automatismes nécessaires en calcul)
Pour acquérir des automatismes en calcul, il est indispensable de s’entraîner beaucoup. Cela passe par des exercices répétitifs. Dans son livre Être bon en maths, ça s’apprend, Laetitia Grail regrette que le temps laissé par les programmes de l’Education Nationale ne permette pas un entraînement suffisant. Le nombre d’exercices répétitifs effectués pour une même notion est souvent trop faible pour permettre l’acquisition des automatismes nécessaires en calcul.
Laetitia Grail présente le principe des programmes « Kumon », répandus au Japon et en Angleterre. Ces programmes s’appuient sur des fiches et des cahiers épurés qui proposent des séries d’exercices permettant, par leur aspect répétitif, de rendre les élèves aptes à exécuter des calculs rapidement et sans erreur. Cet entraînement mécanique vise l’automatisation des procédures de calculs, sur le principe de l’apprentissage par coeur des tables de multiplication. Ces séries d’exercices ne demandent pas de réflexion, mais de la pratique répétitive pour l’acquisition d’automatismes.
Le programme Kumon reposent donc sur des fiches que les enfants remplissent, en un temps chronométré, et qui doit se réduire à chaque fois. Cela signifie qu’une même série d’exercices est refaite à plusieurs jours ou semaines d’intervalle. C’est un excellent entraînement pour poser des opérations.
Laetitia Grail explique qu’en Angleterre, les parents dont les enfants sont inscrits au programme Kumon les emmènent toutes les semaines au centre Kumon près de chez eux. Les parents remettent au référent Kumon les fiches d’exercices remplies par l’enfant dans un temps imparti (sous la surveillance de leurs parents), le référent corrige la fiche et élabore la suivante (en réalité, c’est un algorithme qui détermine le contenu de la fiche en fonction des résultats de la précédente). L’enfant complètera cette nouvelle fiche à la maison, jusqu’à parvenir à la maîtrise parfaite des notions. Les centres Kumon préconisent des devoirs quotidiens qui durent 30 minutes. Cela paraît difficile de caser ces 30 minutes dans l’emploi du temps des enfants et Laetitia Grail conseille de sélectionner des fiches d’exercices qui ne dépassent pas les 10 minutes de travail quotidien.
Il existe des cahiers Kumon (en anglais, non traduits en français pour les calculs) qui proposent des fiches pour chaque type de notion et pour chaque niveau. La mise en page est épurée et le temps chronométré peut être noté en haut de page. Les consignes rédigées en anglais ne font pas obstacle à l’utilisation des cahiers Kumon pour des enfants francophones.
Les cahiers Kumon couvrent les additions, les soustractions, les multiplications et les divisions et sont classés par niveau de difficulté (de 1 à 4).
Des cahiers Kumon existent également pour des notions en géométrie et plusieurs ont été traduits en français.
Les séries d’exercices tels que proposés par les cahiers Kumon sont une base utile à la résolution de problèmes de plus en plus complexes en mathématiques. En passant moins de temps à réfléchir aux calculs puisque ceux-ci sont automatisés, l’élève peut se concentrer sur le cheminement et les étapes nécessaires à la résolution des problèmes.
Les cahiers Kumon sont disponibles en librairie, en centre culturels ou en ecommerce.
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Source : Être bon en maths, ça s’apprend… et ce n’est pas si compliqué – Tout se joue à l’école primaire de Laetitia Grail (InterEditions ). Disponible en médiathèque, en librairie ou en ecommerce.
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