7 habiletés qui invitent les enfants à coopérer à l’école (et à la maison)
7 habiletés qui invitent les enfants à coopérer à l’école (et à la maison)
Adele Faber et Elaine Mazlish sont deux psyhologues américaines spécialistes des relations adultes/ enfants. Elles ont écrit le livre Parler pour que les enfants apprennent à la maison et à l’école dans lequel elles donnent de nombreuses pistes de communication pour susciter la coopération des enfants dans le cadre scolaire.
Dans cet ouvrage, elles proposent notamment des clés pour arrêter de critiquer ou menacer les enfants et les adolescents dans le but de créer un climat scolaire propice à la coopération et à l’entre aide plutôt qu’aux affrontements, à la compétition et à la prise de pouvoir de certains sur les autres.
1.Décrire le problème
Quand les enseignants décrivent les problèmes au lieu de passer aux accusations ou de donner des ordres, les élèves sont plus portés à coopérer.
“Je vois….”, “Il y a… par terre”, “… a besoin d’être effectué”, “Cet exercice n’est pas fait”, “Il y a une copie sans nom”…
2.Donner des renseignements objectifs qui ont valeur d’aide indicative
Quand les adultes donnent des renseignements aux enfants et aux adolescents sans les rabaisser, ceux-ci sont davantage portés à modifier leur conduite.
Quelques exemples :
“La peinture s’enlève plus facilement quand elle est encore sèche”
“Un CD ne fonctionne plus quand il est sale ou rayé”
“On écrit sur le papier. Le bureau n’est pas fait pour écrire”
3.Offrir un choix parmi plusieurs solutions
Les menaces et les ordres peuvent amener les élèves à se sentir impuissants ou rebelles. Les choix ouvrent la porte à de nouvelles possibilités : “Pour nettoyer, tu peux… ou…”, “C’est difficile de… Veux-tu encore du temps pour réfléchir ou as-tu besoin d’aide ?”.
4.Le dire en un mot ou faire un geste qui sert de signal
Les enfants détestent entendre des sermons et de longues explications. Un seul mot (prononcé avec un ton doux) ou un simple geste les encourage à réfléchir au problème et à comprendre ce qui est attendu d’eux.
Exemples : “La peinture !”, un clin d’oeil, un geste sous forme de mime…
5.Décrire les émotions ressenties en message Je
Quand les adultes (en particulier les enseignants) décrivent leurs sentiments sans se moquer des les enfants ni les ridiculiser, ces derniers peuvent écouter et réagir de manière responsable.
Quelques exemples de formulations : “Je n’aime pas quand…”, “Je ressens… quand je vois…”, “La colère/l’impatience monte en moi quand…”
6.Ecrire une note/ un message
Les enfants peuvent être plus réceptifs à quelque chose d’écrit qu’à des paroles. Les notes peuvent être rédigées de manière à exposer le problème et clarifier les attentes avec une touche de gratitude (merci) et de connexion (chaleureusement). On peut “faire parler” les objets (la poubelle demande à être vidée à travers un petit mot accroché au dessus d’elle par exemple).
7.Prendre un ton enjoué, adopter une approche ludique (chanson, poème, jeu de rôle, rimes…)
Des exemples pour changer de ton/ de personnage : la tragédienne, la diva, le bandit, l’aristocrate anglais, le robot…
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Source : Parler pour que les enfants apprennent à la maison et à l’école de Adele Faber et Elaine Mazlish (Les éditions du Phare).
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