Le cerveau passe autant de temps à effacer des données qu’à en enregistrer : 3 astuces pour créer un souvenir à long terme

Le cerveau passe autant de temps à effacer des données qu’à en enregistrer : 3 astuces pour créer un souvenir à long terme

Le cerveau passe autant de temps à effacer des données qu’à en enregistrer

Quand on entend une information, la mémoire de travail l’accueille. Mais le cerveau passe autant de temps à effacer des données qu’à en enregistrer. Pour créer un souvenir à long terme, il faut parvenir à s’affranchir de petits grains de sable qui viennent compliquer la tâche lorsque l’on veut enregistrer une information.

En voici quelques-uns  :

1.   L’attention  

Il faut porter suffisamment d’attention à l’information précise, sinon l’encodage sera mal fait.

2.   Le temps  

Il faut rester suffisamment de temps sur cette information. Le cerveau est certes une merveille de technologie où l’influx nerveux se déplace à près de quatre cents kilomètres à l’heure, mais il ne faut quand même pas lui compliquer «  volontairement  » la tâche en lui demandant de tout encoder, enregistrer et consolider à la vitesse de l’éclair, et avec un taux de réussite de 100  %  ! Quand on passe trop vit d’une nouvelle information à mémoriser à une autre, on rend les choses plus difficiles pour le cerveau.

3.   Les détails  

Le cerveau ne peut pas enregistrer et garder en mémoire une multitude de détails multimodaux. La capacité d’acceptation par la mémoire de travail est évaluée entre cinq et neuf informations simultanées, pour un adulte. Au-delà de cette quantité, la mémoire de travail efface des données et on ne peut pas savoir lesquelles à l’avance.  Ce qu’on sait en revanche est que l’émotion est souvent prioritaire pour le cerveau.

 

3 manières de faire durer une information dans la mémoire

1.   Faire durer le moment de présentation de chaque information (en se posant des questions par exemple) tout en prononçant plusieurs fois l’information dans des échanges ou en prenant le temps de faire des évocations mentales  (double bon effet pour le cerveau).

2.   Jouer avec la phonétique pour créer un couple de mots (un binôme de mots est plus facile à mémoriser pour le cerveau qu’un mot isolé). Par exemple pour des prénoms à retenir : «  Émilie sourit  », «  Olivier a un visage Ovale  ».

3.   Créer des associations entre l’information à mémoriser et quelque chose de marquant (par exemple dans le milieu des animaux ou des activités humaines).  Par exemple, pour mémoriser des prénoms, associer le prénom à ce qui marque le plus, parce qu’un simple détail y a fait penser. Plus cette association d’idées sera fantaisiste et personnelle et mieux elle permettra la mémorisation à long terme.

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Source : Incroyable cerveau ! de Eric Gaspard (éditions Robert Laffont). Disponible en médiathèque, en librairie ou sur internet.

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