Dossier spécial Intelligence : comment aider les enfants à connaître et cultiver leurs intelligences ?

Comment sommes-nous intelligents ?

intelligence enfants

l'élément robinsonDans son livre L’Elément, Ken Robinson raconte qu’il a l’habitude de demander aux participants de ses conférences de noter leur intelligence. Il leur pose cette question : “Quel est votre niveau d’intelligence entre 1 et 10 ?”

Il s’étonne toujours de voir des gens répondre à cette question (la majorité s’évaluant entre 8 et 6) alors que selon lui cette question n’a aucun sens. Il faudrait répondre que la question n’est pas bonne et la remplacer par celle-ci : Quelle est votre forme d’intelligence ? Comment êtes-vous intelligents ?

Ces questions suggèrent qu’il existe diverses manières de faire preuve d’intelligence.

Ken Robinson rappelle que les scientifiques n’ont jamais réussi à se mettre d’accord sur une définition unique et commune de l’intelligence. L’intelligence est devenue dans l’esprit commun synonyme de la capacité à répondre à un test verbal et logico-mathématiques (puisque ce sont les éléments valorisés pour réussir à l’école). Pourtant, il n’y a pas d’intelligence, disait André Gide : on a l’intelligence de ceci ou de cela.

l'intelligence n'est pas synonyme d'aptitude scolaire
Il y a autant de manières de définir l’intelligence que de personnes qui se sont penchées sur le sujet !

Une intelligence de situation

Toute intelligence est intelligence de quelque chose. C’est le nom de la curiosité qui nous anime. – Michel Eltchanimoff (rédacteur en chef adjoint de Philosophie Magazine)

Une personne est intelligente en vertu de sa capacité d’estimer les possibilités d’une situation et d’agir en accord avec son estimation. – John Dewey (pédagogue américain)

 

Une intelligence des questions

L’intelligence n’est pas la capacité à résoudre des problèmes mais à en créer. – Josef Schovanec (docteur en philosophie et chercheur en sciences sociales)

L’école devrait créer des conditions où l’enfant participe activement à la construction personnalisée de ses propres problèmes et […] concourt à la mise en œuvre des méthodes qui lui permettront de les résoudre (fût-ce au prix d’essais et d’erreurs multiples). – John Dewey (pédagogue américain)

 

Une intelligence de personnes

Léonard de Vinci ne se résume pas à une intelligence exceptionnelle : la personnalité et l’identité de chaque être humain, sa créativité et ses valeurs participent grandement à l’évolution du monde. – Jean-Luc Bernaud (professeur en psychologie)

Einstein n’a jamais réussi à parler l’anglais correctement. Chacun a des aptitudes différentes. – Josef Schovanec

 

Une intelligence de destruction

Il faudrait qu’on redéfinisse l’intelligence non plus comme acquisition [de connaissances], mais comme destruction [de ce qui est cru à un moment donné]. – Josef Schovanec

 

Une intelligence créative

La capacité à sortir du cadre, à désobéir et à créer, est presque impossible à intégrer dans les normes de l’intelligence. – Jean-Luc Bernaud

 

Une intelligence d’effets

Il ne me semble guère intelligent de jauger l’intelligence d’une personne en prenant référence l’idée qu’on se fait de ce que serait une “intelligence pure”. Car la seule chose qui compte vraiment, ce sont les “effets d’intelligence”. J’entends par là tout ce qu’une intelligence humaine peut enclencher, ouvrir, faire surgir dans l’intelligence des autres humains. – Etienne Klein (physicien et philosophe des sciences)

 

Une intelligence collective

Ensemble, en échangeant des idées et en essayant des choses, nous sommes toujours plus intelligents qu’en agissant seuls. – John Dewey

 

Une intelligence des émotions

Quand l’individu résout un problème, il ressent des choses en fonction de la situation, a peur d’échouer, se pose des questions sur ses capacités et cela a une incidence sur sa performance. Comment les émotions influencent nos réflexions, et inversement. – Jean-Luc Bernaud

 

Plusieurs tentatives de définition de l’intelligence : utiles ou enfermantes ?

Plusieurs théories soutiennent que l’intelligence englobe bien plus que ce que les tests de QI peuvent évaluer. Ces théories sont à prendre pour ce qu’elles sont : des tentatives d’explication pour mieux comprendre soi-même et les autres. Elles catégorisent et étiquettent les humains mais il est toujours possible de les considérer plutôt comme des clés de compréhension et d’ouverture (comprendre comment je fonctionne et pourquoi/comment les autres fonctionnent différemment de moi).

Je rappelle justement la diversité de ces théories pour montrer à quel point il est difficile de définir l’intelligence et d’en saisir le sens pour mieux vivre (plutôt que chercher à faire rentrer les humains dans des cases pré-définies et à hiérarchiser les formes d’intelligences… et fatalement les humains !).

Il n’y a pas de hiérarchies, il n’y a que des différences. – Albert Jacquard

Intelligence analytique, créative et pratique

Robert Sternberg, professeur de psychologie, définit trois types d’intelligence et reconnaît qu’elles sont complémentaires, se retrouvant à des degrés et des intégrations variables chez les individus.

  • L’intelligence analytique

Il s’agit de la capacité à résoudre des problèmes de manière académique et à réussir les tests de QI traditionnels. Ces types de tâches scolaires admettent une seule réponse correcte. Les personnes dont la forme d’intelligence prédominante est analytique sont peu enclins à trouver des idées nouvelles par eux-mêmes.

 

  • L’intelligence créative

Il s’agit de la capacité à affronter des situations nouvelles et à trouver des solutions originales. L’intelligence créative synthétise des connaissance et compétences existantes et ouvre la voie à des réponses divergentes.

Les personnes dont la forme d’intelligence prédominante est créative ont tendance à se fier à leur intuition mais peuvent obtenir des résultats faibles aux tests de QI standards car ceux-ci ne mesurent pas assez la créativité et l’intuition. Les personnes dont l’intelligence créative est dominante sont celles qui ont le plus de probabilité d’innover, de faire preuve de pensée divergente et de penser “en dehors de la boîte”.

 

  • L’intelligence pratique

Il s’agit de la capacité à résoudre les problèmes et défis de la vie quotidienne. Cette forme d’intelligence est pratique dans le sens où elle permet de comprendre ce qu’il faut faire dans une situation donnée et de le faire.

Pour Sternberg, l’intelligence pratique consiste à appliquer les intelligences analytique et créative aux situations quotidiennes en s’adaptant soi-même ou en remodelant l’environnement.

 

Intelligence émotionnelle et sociale

Daniel Goleman, psychologue et auteur du best seller Emotional Intelligence, distingue intelligence émotionnelle et intelligence sociale. Elles permettent toutes deux de vivre en harmonie avec soi-même et le monde qui nous entoure.

  • L’intelligence sociale

Nous sommes des êtres sociaux : nous sommes conçus de telle manière que nous avons besoin de contacts, de parler avec les autres, de toucher et d’être touchés physiquement. Les neurosciences montrent que nous existons avec, en fonction, grâce, par rapport aux autres. Goleman intègre dans la notion d’intelligence sociale le fait de comprendre l’autre et de faciliter les relations entre les personnes.

 

  • L’intelligence émotionnelle

Selon Goleman, l’intelligence émotionnelle recouvre des compétences telles que :

– la capacité de se motiver et de persévérer malgré l’adversité et les frustrations

– le contrôle de ses impulsions

– la capacité de différer une satisfaction

– la capacité de réguler son humeur et d’empêcher la détresse d’altérer les capacités de raisonnement

– l’empathie

– l’espoir

Elle englobe les intelligences intra et interpersonnelles de Gardner.

 

Cerveau du coeur et cerveau viscéral

Selon Robert Cooper, l’intelligence passe par trois cerveaux :

  • le cerveau du crâne

  • le cerveau du cœur

L’intelligence du cœur fait accéder aux motivations profondes, aux émotions vraies chez soi et chez les autres, à l’autonomie. L’individu autonome est celui qui se forge ses propres règles de vie, celui qui écoute son cœur.

L’intelligence du cœur repose sur les compétences à donner, recevoir,demander, refuser. Elle nous demande aussi de savoir écouter les autres, décoder leurs messages et régler nos conflits de manière non violente. – Isabelle Filliozat

  • le cerveau viscéral

Des neurones sont présents dans nos intestins . Le ventre est doté d’une intelligence qui lui est propre, bien qu’elle ne soit pas consciente. Or “ce sont surtout des processus inconscients qui sont aux commandes de notre vie – parce que la conscience a toujours une demie seconde de retard sur notre réalité” (source L’intelligence du ventre).

Le ventre serait alors “gestionnaire de notre instinct, fournisseur d’informations inconscientes, et régulateur d’états d’âme”. Voilà pourquoi le langage courant parle de “réactions viscérales”.

 

L’intelligence des moyens

Dans le livre Réussir, ça s’apprend, Antoine de la Garanderie explique qu’enseigner la variété des moyens intellectuels (et notamment les procédures évocatives) aux élèves pour qu’ils les mettent en pratique leur permet de savoir ce qu’ils ont à faire pour apprendre et comprendre.

Selon lui, tous les enfants peuvent comprendre et apprendre à partir du moment où ils ont pris connaissance de leurs habitudes évocatives, c’est-à-dire de ce qui se passe dans leur tête et seulement dans la leur.

L’habitude évocative est une évocation mentale habituelle de ce qui a été perçue dans l’environnement : cette évocation peut bloquer certains apprentissages, d’autant plus si un enfant n’a pas la même habitude évocative que son/ ses enseignant(s) ou son/ses parent(s).

Selon Antoine de la Garanderie, l’habitude évocative est une structure soit visuelle soit auditive de réalités concrètes, de mots, d’opérations complexes, d’élaborations ou d’inventions.

Certains enfants n’utilisent que des images visuelles, d’autres que des images auditives pour penser. D’autres encore utilisent d’une façon plus ou moins large les deux espèces d’images. Il n’existe ni imbéciles ni incapables : si un enfant ne comprend pas, il faut lui parler dans sa langue.

 

3 caractéristiques des intelligences humaines

Ken Robinson écrit que les intelligences humaines ont au moins trois caractéristiques communes :

1. La diversité

Les raisonnements verbaux et mathématiques sont seulement deux manières dont l’intelligence se manifeste :

L’intelligence peut se manifester sous des formes qui ont peu ou rien à voir avec les nombres et les mots. Nous réfléchissons au monde de toutes les manières dont nous l’éprouvons, y compris les différentes manières dont nous utilisons nos sens.

Ken Robinson indique par ailleurs que nous ne devrions pas nous contenter de solliciter nos cinq sens pour envisager le monde. Il compte quatre autres sens qui viennent enrichir notre impression de faire partie du monde et de pouvoir évoluer en son sein :

  • la perception de la température
  • la perception de la douleur
  • le sens de l’équilibre
  • le sens kinesthésique (connaître la position de nos membres et du reste de notre corps dans l’espace et les uns par rapport aux autres).

 

2. Le dynamisme

Les éclairs de génie surviennent quand on découvre de nouvelles relations entre les événements, les idées et les situations. Ken Robinson cite l’exemple d’Albert Einstein :

Sa réussite ne vint non pas de la puissance de traitement de son cerveau, mais de son imagination et de sa créativité.

Il jouait souvent du violon tard le soir dans sa cuisine, improvisait des mélodies tout en réfléchissant à des problèmes complexes. Telle une inspiration soudaine, la solution lui venait avec la musique.

 

3. La spécificité

Chaque individu possède sa propre forme d’intelligence : chaque personne est constituée d’une certaine combinaison d’intelligences dominantes et latentes différente de celle du voisin.

L’intelligence serait à considérer comme un bouquet avec des fleurs plus ou moins ouvertes, qu’il est toujours possible de faire éclore si on décide d’en prendre soin (en sachant que certaines sont plus faciles à cultiver que d’autres).

 

Comment aider les enfants à connaître et cultiver leurs intelligences ?

En tant que parents, enseignants, nous pouvons aider les enfants à trouver leurs talents et leurs passions en les encourageant à identifier et à développer leurs formes d’intelligence, en les aidant à répondre à la question : Comment es-tu intelligent ?

Identifier la/les forme(s) d’intelligence des enfants en leur faisant comprendre qu’ils sont intelligents chacun à leur manière

Il s’agit d’observer attentivement nos enfants (plutôt que leur soumettre un modèle de ce qu’ils pourraient être) et d’essayer de comprendre qui ils sont vraiment. Cela peut passer par des questions comme :

  • Qu’est-ce qu’ils aiment faire le plus ?
  • Dans quelles activités ont-ils tendance à se lancer eux-mêmes ?
  • Quelles dispositions naturelles semblent-ils avoir ?
  • Qu’est-ce qui les absorbe le plus ?
  • Quels types de questions posent-ils ?
  • Quels types de remarques font-ils ?

 

Les autoriser à accéder au monde avec tous leurs sens sans imposer une ou des manières

Ken Robinson insiste sur la connaissance de nos sens car ils affectent notre compréhension du monde et de nous-mêmes. Je trouve en ce sens qu’il rejoint les idées de Maria Montessori qui insiste sur l’ambiance et l’éducation sensorielle.

C’est en variant les expériences de toutes sortes, en apprenant comment se servir de leur corps, de leur sens, en touchant, en manipulant, en écoutant, en sentant, en parlant, en jouant, en regardant, en comptant que les enfants trouveront ce qui leur plait et ce qu’ils savent bien faire.

D’où l’importance de bouger avec les enfants, de faire travailler leurs mains, de leur transmettre le goût de la lecture, de leur lire des histoires, de développer leur motricité, de les faire danser, chanter, créer, de leur faire découvrir le monde et la nature, de jouer avec les mots et les nombres, de leur apprendre à respecter leur corps et ceux des autres (par les massages, le yoga, la pleine conscience par exemple), de les laisser jouer et de jouer avec eux, de les regarder, de leur parler, de stimuler leur expression orale.

Les aider à comprendre ce qui se passe dans leur tête

Pour aider un enfant dans ses apprentissages, deux temps sont importants selon Antoine de la Garanderie :

  • celui de l’évocation mentale (comment je vois et/ou entends une information ?)
  • celui de la mise en projet (pourquoi j’apprends ? quelles valeur je donne à ce que j’apprends ?).

On peut demander aux enfants comment ils font pour se rappeler, s’ils apprennent mieux quand ils écrivent ou quand ils parlent. Il n’y a pas d’un côté celui qui est intelligent et celui qui ne l’est pas mais seulement celui qui connaît le meilleur moyen de saisir une information.

Le livre Réussir, ça s’apprend regorge d’exemples d’enfants qui se pensaient “nuls” : une jeune fille de 6 ans malentendante suite à un accident de voiture peinait beaucoup à l’école. Elle avait un profil auditif retenant et comprenant mieux les choses entendues que celles vues. Elle utilisait très peu les images mentales visuelles pour évoquer dans sa tête les informations qu’elle recevait. A partir du moment où elle a été capable de se faire des images visuelles, elle a pu progresser. Ses échecs n’étaient pas liés à une incapacité intellectuelle mais à une mauvaise utilisation des moyens intellectuels dont elle disposait. gestion mentale garanderie

Dans une classe où l’institutrice pratique la gestion mentale avec ses élèves, elle propose toujours plusieurs procédures afin que tous les élèves quelque soit leur profil d’apprentissage puissent comprendre la consigne. Par exemple, pour retenir un itinéraire d’un point à un autre, les enfants écrivent, dessinent et lisent les mots correspondants.

L’institutrice indique deux manières de procéder : pour les auditifs, elle verbalise les lieux d’étape sur le plan (en haut et à gauche le château, en bas et à gauche la boulangerie, à droite au milieu le moulin); pour les visuels, elle les invite à enregistrer visuellement l’image du plan et à mémoriser les mots écrits dessus en même temps.

 

Faire travailler les différentes formes d’intelligence ensemble

Dans les apprentissages, il est intéressant d’associer plusieurs formes et moyens d’intelligence.

Par exemple, pour retenir une même poésie, des élèves pourront passer par :

  • Des éléments visuels : copier plusieurs fois des passages difficiles, souligner de la même couleur les répétitions de mots ou les rimes, mettre des flèches ou des barres pour identifier les pauses ou les enjambements, illustrer la poésie, faire une photo de la poésie ainsi “travaillée” et l’afficher dans la chambre, voir les mots ou les images d’illustration dans sa tête…
  • Des éléments verbaux : répéter mentalement ou à voix chuchotée les vers, réciter à un camarade ou à ses parents, écouter une autre personne réciter le poème (en direct ou en vidéo), réciter à deux voix (en même temps ou alternativement), chanter…
  • Des éléments gestuels : jouer la poésie comme une pièce de théâtre, mettre en scène l’histoire (avec des objets, des jouets, des peluches…), mimer les émotions ou sentiments évoqués avec les mains, les yeux, le corps, les intonations de la voix…

L’idée essentielle est d’augmenter ce qui se passe dans la tête et dans le corps.

 

Les inciter à créer chaque jour, à faire preuve de créativité

Pour Ken Robinson, intelligence et créativité sont inextricables.

On ne peut être créatif sans agir de manière intelligente. De même, la plus haute forme d’intelligence pense de manière créative.

Pourquoi ne pas inciter tous les jours les enfants à créer une nouvelles chose, à trouver une solution inédite à un problème, à se poser de nouvelles questions ?

Et créer un album de créativité dans lequel consigner chaque soir la création de la journée ainsi que les idées et les sensations associées (sous forme d’écrit, de photo, de dessin, de collage…) ?

la créativité c'est l'intelligence qui s'amuse citation einstein

Pour aller plus loin : 10 réflexes pour cultiver la créativité des enfants

 

Sensibiliser les enfants à la bienveillance, au respect de soi et des autres

Pour développer son intelligence du cœur, l’enfant a besoin de voir et de pratiquer :

  • l’empathie,
  • l’universalité des émotions,
  • la connaissance de lui-même (reconnaître ses besoins, ses émotions),
  • la communication non violente,
  • l’écoute,
  • le respect,
  • la bienveillance,
  • la compassion,
  • l’encouragement.

Des outils pour développer l’intelligence émotionnelle des enfants  : 10 outils pour accompagner les enfants dans la découverte des émotions

Donner l’opportunité de développer et pratiquer l’intelligence collective

Insister sur le fait que les humains sont complémentaires et que la différence est une force car en échangeant des idées et en essayant des choses, nous sommes toujours plus intelligents qu’en agissant seuls.

 

Laisser autant de temps que possible pour des jeux libres et des activités auto gérées

Peter Gray est un psychologue américain, qui s’est spécialisé dans l’étude du jeu chez les enfants. Il est l’auteur du livre Free to Learn dans lequel il expose sa théorie : quand on laisse les enfants poursuivre leurs propres intérêts à travers le jeu, ils apprendront non seulement tout ce dont ils ont besoin pour mener la vie qui leur correspond mais ils le feront également avec énergie et passion, contribuant à leur bonheur. 

Les enfants viennent au monde désireux d’apprendre et équipés avec les meilleurs outils pour parvenir à cette fin : la curiosité, le jeu et la sociabilité. Les enfants sont biologiquement programmés pour s’éduquer eux-mêmes et apprennent naturellement de manière joyeuse, à travers le jeu libre, le questionnement et l’exploration.

Si on enlève le jeu libre aux enfants, on les prive de la possibilité de :

  • comprendre que le monde n’est pas si effrayant que ça,
  • éprouver de la joie et de la fierté,
  • faire « comme si » et de s’échapper de la réalité par l’imaginaire
  • se frotter aux autres
  • confronter des points de vue
  • pratiquer l’empathie
  • surmonter leur narcissisme
  • créer et innover,
  • éprouver, pratiquer et développer leurs intelligences.

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Sources :

 L’Elément de Ken Robinson (éditions PlayBac)

 L’Intelligence du coeur d’Isabelle Filliozat (éditions Marabout Poche)

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